
Programme d’orientation de York pour les suppléantes et suppléants
Par une belle journée ensoleillée de fin d’octobre, les suppléantes et suppléants du primaire et du secondaire nouvellement embauchés se rencontrent pour une demi-journée de formation au York Region, l’un des rares conseils scolaires de la province qui continue de croître.
Les pédagogues reçoivent une formation sur la santé et la sécurité, le Système d’information sur les matériaux dangereux utilisés au travail (SIMDUT), le confinement barricadé, la Loi sur la sécurité dans les écoles et la Loi sur la sécurité de nos enfants à l’école. Des représentants du district 16 de la FEESO et de la FEEO sont aussi sur place pour décrire leurs rôles.
Pamela Kennedy, qui dirige le groupe responsable de l’embauche de la suppléance quotidienne et à long terme, explique que la vérification du dossier criminel exige du temps, qu’elle doit être effectuée dans la ville de résidence des candidats, et non dans celle où ils comptent enseigner. Bon nombre de postulants vivent à Toronto et, d’après ce qu’elle entend, la vérification peut prendre jusqu’à un mois. Et si l’on porte le même patronyme qu’une personne ayant un dossier judiciaire, la Gendarmerie royale du Canada s’en mêle et exige un prélèvement d’empreintes digitales, ajoute-t-elle.
Certains postulants risquent de ne pas travailler avant décembre.
Mme Kennedy parle du sujet qui les intéresse tous : comment obtenir un contrat de suppléance quotidienne? À l’instar de la plupart des conseils scolaires, York Region emploie un système automatisé, STAR, qui appelle les pédagogues agréés en soirée et tôt en matinée, en faisant correspondre le poste avec les qualifications des suppléants.
Matt Winter, EAO, a obtenu son diplôme de l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario (IEPO) en juin 2010. Après avoir œuvré pendant 10 ans comme actuaire, il voulait s’échapper de son cubicule. «J’adore travailler avec les enfants, dit-il. J’ai été bénévole à l’école de mon fils, disc-jockey pour les danses de l’école et entraîneur sportif. C’est fantastique; je savoure chaque instant passé avec les jeunes.»

Matt Winter, EAO
Ayant fait du bénévolat l’hiver passé, M. Winter avait donc soumis un rapport de vérification de son casier judiciaire. À la fin du premier trimestre, il avait cumulé 27 jours de travail dans diverses écoles secondaires et passé une entrevue pour un contrat de suppléance à long terme. Il espère se tenir occupé avec la suppléance cette année, visiter des écoles de York Region et décrocher un poste à temps plein dans l’une d’elles l’an prochain.
Leah Harrison, EAO, Suzanne Kearsey, EAO et Christine Syniura, EAO, se sont jointes à la réunion en après-midi de Mme Kennedy à l’intention des suppléants du secondaire. Toutes sont qualifiées pour enseigner l’anglais et ont hâte de travailler.

De gauche à droite : Christine Syniura, Leah Harrison et Suzanne Kearsey
Mme Kearsey a obtenu son diplôme de la faculté d’éducation de l’Université York en 2007; Mme Harrison, en 2008. Les deux n’ont pu se placer sur la liste de suppléance du Toronto District School Board cette année, et sont enchantées d’être inscrites sur celle de York Region.
Toutes les trois ont fait du bénévolat tout en cherchant du travail et en poursuivant leur perfectionnement professionnel. Mme Syniura a suivi la qualification Danse, 1re partie l’été dernier, Mme Kearsey, la qualification ALS, 1re partie, et Mme Harrison a suivi la qualification Anglais langue seconde, 1re partie l’été dernier et suivra le cours Éducation de l’enfance en difficulté, 1re partie cet été. Elles prévoient toutes suivre un autre cours menant à une QA au cours de l’année.
Mme Harrison a fait un contrat de suppléance à long terme l’an dernier à l’école secondaire Markville de York Region. Elle a fréquenté une école de ce conseil et y a fait du bénévolat. «Je sais qu’il y a un grand nombre d’excellents candidats inscrits à la liste de suppléance cette année, dit-elle, en jetant un regard vers l’auditorium. Je suis reconnaissante d’être sur la liste.» Cette année, elle espère enseigner dans toutes les écoles du conseil scolaire afin d’obtenir davantage d’expérience en classe et, avec un peu de chance, d’y décrocher un poste. Entre-temps, elle garde son poste à temps partiel à la ville de Markham.