Sécurité en zone scolaire - de Randi Chapnik Myers

D’après un sondage mené par Insurance Hunter (consultez InsuranceHunter.ca) sur la sécurité des élèves dans les zones scolaires de l’Ontario, près du tiers des parents redoutent que leur enfant soit heurté par un véhicule sur le chemin de l’école ou de la maison.

«Leurs craintes sont légitimes», a déclaré Gail Robertson, porte-parole d’Insurance Hunter en matière de sécurité routière. Elle souligne que l’impatience et le manque d’attention des automobilistes, ainsi que la congestion des aires de stationnement, contribuent aux risques d’accident, particulièrement en hiver.

Les statistiques suivantes illustrent nettement la probabilité d’accidents dans nos zones scolaires :

  • 80 % des répondants ont vu des automobilistes enfreindre le Code de la route
  • 80 % ont vu des automobilistes garer leur véhicule dans des espaces interdits
  • 68 % ont vu des automobilistes parler ou envoyer des textos sur leur cellulaire
  • 21 % ont dû freiner ou virer brusquement pour éviter de heurter un élève
  • 19 % ont vu des automobilistes brûler un feu rouge.

Les écoles peuvent promouvoir la sécurité des élèves et des enseignants en adoptant les cinq mesures suivantes :

  • Rappeler aux parents de respecter les procédures d’arrivée et de départ, de faire attention aux autres enfants, d’éviter de se garer en double file et de s’abstenir d’utiliser leur téléphone.
  • Encourager le covoiturage des élèves ou l’aller-retour à pied de l’école à la maison.
  • Laisser partir les élèves par groupe d’âge ou niveau scolaire afin d’éviter la congestion.
  • Recruter des bénévoles pour diriger les parents vers des places de stationnement faciles d’accès et désignées par des cônes.
  • Apprendre aux élèves à faire attention aux véhicules en marche arrière, à établir un contact visuel avec les automobilistes avant de traverser la rue et à respecter les panneaux routiers.

Mini questionnaire avec Adelina Corina Cozma

DE LAURA BICKLE

Envisagez les bienfaits d’un système audio-vidéo de pointe dans votre salle de classe qui soit capable d’aider un élève autiste à traiter l’information qui lui est présentée. Une élève de 12e année, Adelina Corina Cozma, en a conçu un. Nous avons rencontré Adelina pour découvrir comment ses recherches pourraient changer la façon d’enseigner aux élèves autistes.

Comment fonctionne le système?

Le système personnalise les renseignements auditifs et visuels selon les besoins particuliers de l’élève. Il enregistre une séquence audio-vidéo d’un pédagogue en train d’enseigner aux élèves, puis prétraite l’information avec des modules d’extension et diverses applications. La séquence audio-vidéo est ensuite versée en temps réel dans les ordinateurs, tablettes ou appareils mobiles des élèves pour qu’ils puissent voir et entendre l’information, selon leurs besoins.

Comment le contenu est-il adapté aux besoins des élèves?

J’ai découvert que, quand le débit de parole est ralenti, les autistes répondent aux questions plus précisément et en moins de temps. Étant donné que les autistes prennent un certain temps pour traiter le son et la parole, présenter le son avant l’image leur permet de percevoir l’information de façon synchronisée. Le système peut ainsi télécharger l’information plus lentement ou plus rapidement qu’en temps réel, selon les besoins des élèves.

Quelles conclusions avez-vous tirées de votre recherche?

Les processus cognitifs des autistes ne sont pas fautifs, ils sont seulement différents. Présenter l’information d’une autre manière peut les aider à apprendre.



Photo : Ernest C. Manning Awards Foundation

Adelina Corina Cozma

Quand utiliserons-nous le système dans la salle de classe?

Je suis en train de planifier la mise en œuvre du système avec des pédagogues, mais je dois d’abord obtenir l’autorisation de diverses entreprises pour utiliser les modules d’extension.

Des conseils pour mieux communiquer dans une classe typique?

Il est difficile de recommander une solution particulière pour les élèves autistes, car les symptômes varient énormément d’une personne à l’autre. Je suggère néanmoins de parler plus lentement, ce qui semble être efficace pour certains élèves.

Peut-on conclure que, sans les expo-sciences, vous n’auriez pas développé votre système?

Tout à fait! Une de mes enseignantes connaissait les procédures des expo-
sciences et elle était prête à aider ses élèves à élaborer des projets. J’ai pris part à l’expo-sciences nationale à Ottawa, où j’ai rencontré beaucoup d’élèves de mon âge avec qui je partageais les mêmes passions. En 9e année, j’ai continué d’y participer, car j’y prenais un immense plaisir.

Restez à l’écoute pour connaître le prochain projet d’Adelina et rendez-vous à scienceexpo.org pour lire son prochain blogue : promouvoir la participation des élèves et des enseignants aux expo-sciences.

Place aux jeux!

La date limite pour les inscriptions aux 20es Jeux franco-ontariens est le 17 avril 2013. Les Jeux auront lieu du 17 au 20 mai prochains à l’école secondaire publique Le Sommet de Hawkesbury (Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario).

Téléchargez le formulaire d’inscription disponible dans le site fesfo.ca/jeux. Pour plus de renseignements, écrivez à fesfo@franco.ca.

Une équipe du volet Arts du cirque en spectacle à l’école secondaire catholique Franco-Cité de Sturgeon Falls lors de la finale des 19es Jeux franco-ontariens.

Une équipe du volet Danse, à l’école secondaire catholique Franco-Cité de Sturgeon Falls, en répétition pour le spectacle final des 19es Jeux franco-ontariens.

Apps Analysis

Le Getty

À défaut d'aller à Los Angeles, faites venir son fameux musée, le J. Paul Getty Museum, dans votre salle de classe. L’application J. Paul Getty Museum Highlights of the Collections présente 150 œuvres d’artistes qui ont marqué l’histoire, tels Renoir, de Vinci et le photographe Man Ray. Agrandissez une image haute définition, puis cliquez sur un segment pour écouter un commentaire audio. De plus, allez voir en coulisse les deux musées du milliardaire américain J. Paul Getty : le Getty Center, musée principal qui abrite des œuvres d’art européennes et américaines, et la Getty Villa, centre éducatif qui contient des antiquités de la Grèce et de l’Italie.

Pour : iPad/iPhone, Android et Nook
Source : bit.ly/gettyapp 2,99 $
Remarque : Pour les élèves de 12 ans et plus en raison de la nudité et des images (explicites) des œuvres d’art


MapMaster

MapMaster transforme la géographie en un jeu amusant et compétitif. L’application encourage les élèves à situer des lieux célèbres et des capitales mondiales en plaçant une punaise virtuelle à l’endroit voulu. Jusqu’à 10 élèves peuvent jouer sur un seul appareil Android. Grâce aux trois niveaux de difficulté (facile, moyen et difficile), l’application convient à plusieurs années scolaires. La version «facile» encourage les joueurs à situer une ville dans une zone potentiellement plus petite. À la fin de chaque partie, une fiche descriptive montre des photos et des renseignements pertinents.

Pour : Android
Source : Google Play, 1,65 $
REMARQUE : Pour tous, mais les très jeunes élèves pourraient avoir de la difficulté à relever les défis