Pour
parler profession vous invite à nous écrire des
lettres et des articles sur des domaines
dintérêt pour la profession. Nous nous
réservons le droit dabréger une lettre. Pour
être publiée, une lettre doit être signée et
donner le numéro de téléphone de jour de son
auteur. Veuillez envoyer votre lettre à : Éditeur,
Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel: revue@oct.ca
Daniel Stoffman, dans son article Laprès-boom dans
les écoles (Pour parler profession, mai 1997) révèle une des
fautes les plus graves de la réforme de
léducation en cours. Il donne des chiffres et
formule des observations sans y apporter un jugement
de valeur. Son analyse critique semble absente.Il faut
arrêter daccepter des rapports sur les
tendances courantes comme étant «corrects». Les
gourous de léducation nous ramènent toujours
des nouveautés de la Californie; résultat : les
classes ouvertes, la méthode globale et
lannée scolaire universelle par semestre. Il
faut sarrêter et se poser la question : cela
est-il valable?
Louis Tusz
Louis Tusz est chef du département de musique à
la Huntsville High School.
Félicitations à Daniel Stoffman
pour ses avertissements éclairés, convaincants et
longtemps attendus sur lavenir du système
déducation public. Nous traversons une
période où règnent lincertitude et très
souvent le vide; cest pourquoi rien nest
peut-être plus important que de renouveler notre
système scolaire, de restaurer la confiance du
public et de récupérer et de réorienter un nombre
croissant de jeunes marginalisés et
désillusionnés.
Dans son
article, il mentionne la consternation du public face
à des tendances théoriques, philosophiques et
pédagogiques imposées par la bureaucratie
éducationnelle, ainsi que le manque de confiance en
certaines méthodes pédagogiques qui favorisent
lérosion de lappui au système
déducation public. Il a raison.La plupart des
enseignants lont remarqué depuis longtemps.
Malheureusement, personne ne les écoute. Si on
ny prête pas attention, ces faiblesses ne
feront que redorer limage des écoles privées.
La prudence
financière et lutilisation efficace des
ressources sont des objectifs souhaités,
contrairement aux coupures de budget, à la
surpopulation des classes, au curriculum préparé
par les sociétés et aux attaques contre les
conventions collectives.
Une réforme
efficace de léducation, fondée sur la
collaboration, lengagement, le respect et les
vrais partenariats représentent un pas dans la bonne
direction.
Henry Bokor
Henry Bokor a enseigné au palier secondaire
pendant 19 ans et enseigne au Halton Adult and
Continuing Education Centre depuis six ans.
Pour parler profession est
de lexcellent travail. Les renseignements sont
bien présentés et très pertinents pour les
enseignants des années 90. Cyberespace suggère des sites qui
métaient inconnus. Ils me permettent de
demeurer à jour. Cest ce que lOrdre doit
faire avec son mandat entourant le perfectionnement
professionnel.
Dans les
prochains numéros, jaimerais que lon
mette laccent sur les questions liées à
léducation. Il serait bien aussi que les
enseignants se servent du magazine pour mettre en
commun des aspects de leur recherche. Voilà un autre
élément du perfectionnement professionnel qui
devrait être mis en valeur par lOrdre.
Jeremy Cox
Jeremy Cox enseigne à la Our Lady of Mercy
Elementary School à Mississauga.
Dans larticle Questions
professionnelles, jai été étonnée que
lon parle de facultés qui admettent des
étudiants qui nont aucune connaissance des
ordinateurs. Les facultés déducation doivent
préparer leurs étudiants à enseigner et à
utiliser la technologie utilisée dans la classe.
Larticle
mentionne des étudiants en éducation qui nont
pas suivi de cours de mathématiques depuis
longtemps. Cette situation me préoccupe beaucoup :
jenseigne les mathématiques à lécole
secondaire. Je vois des stagiaires qui nont
absolument aucune idée du matériel à enseigner. Je
ne peux pas mimaginer quun jour ils
enseigneront les mathématiques.
La plupart
prévoit enseigner aux premières années
détudes ou au niveau général. Cest là
un vrai problème, car cest pendant ces
premières années détudes que les élèves
apprennent une large part des théories de base. Si
les enseignants ne peuvent expliquer pourquoi les
choses se font dune manière particulière, ils
ne peuvent guider leurs élèves et les aider à
mieux comprendre les mathématiques.
Si vous pouvez
faire quelque chose pour modifier le processus de
sélection, vous aurez accordé une énorme faveur au
système scolaire.
Barb Warf
Barb Warf enseigne à Thunder Bay.
Après lecture du premier numéro
de Pour parler profession et une visite du site web, jai remarqué un manque
dexpérience et de reconnaissance relativement
aux écoles des régions isolées du nord.
Les décisions
relatives aux perfectionnement professionnel
concernent tous les enseignants en Ontario. Ce qui
semble le plus accessible presque partout en Ontario
peut être impossible dans le nord. LInternet
est un outil très pratique, mais de nombreuses
municipalités du nord-ouest ontarien ny ont
pas accès.En outre, les
conférences, ateliers, séminaires, etc. se tiennent
rarement dans les petites communautés du nord.
Je participe à
des activités de perfectionnement professionnel
comme la plupart de mes collègues, et nous sommes
impatients de connaître les décisions du conseil. Je tiens simplement à
ce que lon reconnaisse les facteurs
géographiques qui touchent des milliers de vos
collègues.
Suzanne Eddy
Suzanne Eddy enseigne langlais et le
théâtre à la Marathon High School.