Septembre 1997

 

Courrier des lecteurs

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Pour parler profession vous invite à nous écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger une lettre. Pour être publiée, une lettre doit être signée et donner le numéro de téléphone de jour de son auteur. Veuillez envoyer votre lettre à : Éditeur, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel: revue@oct.ca

Daniel Stoffman, dans son article L’après-boom dans les écoles (Pour parler profession, mai 1997) révèle une des fautes les plus graves de la réforme de l’éducation en cours. Il donne des chiffres et formule des observations sans y apporter un jugement de valeur. Son analyse critique semble absente.Il faut arrêter d’accepter des rapports sur les tendances courantes comme étant «corrects». Les gourous de l’éducation nous ramènent toujours des nouveautés de la Californie; résultat : les classes ouvertes, la méthode globale et l’année scolaire universelle par semestre. Il faut s’arrêter et se poser la question : cela est-il valable?

Louis Tusz
Louis Tusz est chef du département de musique à la Huntsville High School.


F
élicitations à Daniel Stoffman pour ses avertissements éclairés, convaincants et longtemps attendus sur l’avenir du système d’éducation public. Nous traversons une période où règnent l’incertitude et très souvent le vide; c’est pourquoi rien n’est peut-être plus important que de renouveler notre système scolaire, de restaurer la confiance du public et de récupérer et de réorienter un nombre croissant de jeunes marginalisés et désillusionnés.

Dans son article, il mentionne la consternation du public face à des tendances théoriques, philosophiques et pédagogiques imposées par la bureaucratie éducationnelle, ainsi que le manque de confiance en certaines méthodes pédagogiques qui favorisent l’érosion de l’appui au système d’éducation public. Il a raison.La plupart des enseignants l’ont remarqué depuis longtemps. Malheureusement, personne ne les écoute. Si on n’y prête pas attention, ces faiblesses ne feront que redorer l’image des écoles privées.

La prudence financière et l’utilisation efficace des ressources sont des objectifs souhaités, contrairement aux coupures de budget, à la surpopulation des classes, au curriculum préparé par les sociétés et aux attaques contre les conventions collectives.

Une réforme efficace de l’éducation, fondée sur la collaboration, l’engagement, le respect et les vrais partenariats représentent un pas dans la bonne direction.

Henry Bokor
Henry Bokor a enseigné au palier secondaire pendant 19 ans et enseigne au Halton Adult and Continuing Education Centre depuis six ans.


P
our parler profession est de l’excellent travail. Les renseignements sont bien présentés et très pertinents pour les enseignants des années 90. Cyberespace suggère des sites qui m’étaient inconnus. Ils me permettent de demeurer à jour. C’est ce que l’Ordre doit faire avec son mandat entourant le perfectionnement professionnel.

Dans les prochains numéros, j’aimerais que l’on mette l’accent sur les questions liées à l’éducation. Il serait bien aussi que les enseignants se servent du magazine pour mettre en commun des aspects de leur recherche. Voilà un autre élément du perfectionnement professionnel qui devrait être mis en valeur par l’Ordre.

Jeremy Cox
Jeremy Cox enseigne à la Our Lady of Mercy Elementary School à Mississauga.


D
ans l’article Questions professionnelles, j’ai été étonnée que l’on parle de facultés qui admettent des étudiants qui n’ont aucune connaissance des ordinateurs. Les facultés d’éducation doivent préparer leurs étudiants à enseigner et à utiliser la technologie utilisée dans la classe.

L’article mentionne des étudiants en éducation qui n’ont pas suivi de cours de mathématiques depuis longtemps. Cette situation me préoccupe beaucoup : j’enseigne les mathématiques à l’école secondaire. Je vois des stagiaires qui n’ont absolument aucune idée du matériel à enseigner. Je ne peux pas m’imaginer qu’un jour ils enseigneront les mathématiques.

La plupart prévoit enseigner aux premières années d’études ou au niveau général. C’est là un vrai problème, car c’est pendant ces premières années d’études que les élèves apprennent une large part des théories de base. Si les enseignants ne peuvent expliquer pourquoi les choses se font d’une manière particulière, ils ne peuvent guider leurs élèves et les aider à mieux comprendre les mathématiques.

Si vous pouvez faire quelque chose pour modifier le processus de sélection, vous aurez accordé une énorme faveur au système scolaire.

Barb Warf
Barb Warf enseigne à Thunder Bay.


A
près lecture du premier numéro de Pour parler profession et une visite du site web, j’ai remarqué un manque d’expérience et de reconnaissance relativement aux écoles des régions isolées du nord.

Les décisions relatives aux perfectionnement professionnel concernent tous les enseignants en Ontario. Ce qui semble le plus accessible presque partout en Ontario peut être impossible dans le nord. L’Internet est un outil très pratique, mais de nombreuses municipalités du nord-ouest ontarien n’y ont pas accès.En outre, les conférences, ateliers, séminaires, etc. se tiennent rarement dans les petites communautés du nord.

Je participe à des activités de perfectionnement professionnel comme la plupart de mes collègues, et nous sommes impatients de connaître les décisions du
conseil. Je tiens simplement à ce que l’on reconnaisse les facteurs géographiques qui touchent des milliers de vos collègues.

Suzanne Eddy
Suzanne Eddy enseigne l’anglais et le théâtre à la Marathon High School.