Décrivez comment vous étiez à l’école élémentaire.

J’étais timide, mais de nature extravertie. Mes parents sont décédés quand j’avais huit ans [voir l’article ci-contre] et je me suis senti désemparé jusqu’à mon adolescence.

Quel livre vous a marqué?

Grâce à In the Spirit of Crazy Horse, j’ai commencé un cheminement personnel qui m’a permis de m’identifier à la réalité autochtone.

Quelle partie de la journée à l’école préfériez-vous?

La récréation. Le terrain de jeux était un bon endroit pour oublier l’angoisse d’avoir perdu mon père et ma mère. Je jouais à la marelle, j’allais sur les agrès et je jouais au soccer avec mes amis.

Quel a été le moment le plus embarrassant pour vous?

J’essayais d’impressionner une fille à élémentaire. J’ai sauté pour attraper une barre fixe, j’ai glissé et je me suis cassé le bras.

Quel enseignant admiriez-vous?

M. Nichols, mon enseignant de 6e année. Il me permettait de lire mes bandes dessinées à l’école et me surnommait Archie. Il se préoccupait de mon passe-temps et a instantanément obtenu mon attention, car je me disais : «Waouh, je peux faire ça? Formidable! Vous êtes sympathique!»

Si vous étiez enseignant, quelle matière enseigneriez-vous?

L’art dramatique. Au secondaire, ça m’a permis de nouer des relations avec des élèves que je n’aurais pas fréquentés normalement. Je devais parler à un petit génie, communiquer avec un élève intimidateur, écouter une fille qui me disait quoi faire. Cela m’a forcé à faire partie d’un plus grand groupe et m’a inspiré à fonder l’Adam Beach Film Institute.

Quelle expérience vous a marqué à l’école secondaire?

Le conseiller en orientation. Il était toujours disponible. Je pouvais m’asseoir avec lui pour parler de toutes mes préoccupations : l’école, les amis, la vie ou la perte de mes parents.

Personne ne devrait jamais perdre l’espoir ni le goût de vivre. C’est l’idée derrière l’Adam Beach Foundation. Je veux proposer des solutions au problème du suicide qui existe dans de nombreuses communautés autochtones. L’isolement et l’absence d’une identité affectent un grand nombre de jeunes adultes. Je veux leur montrer qu’ils ont un choix en créant une plateforme économique et en partageant des idées sur la santé et le bien-être.

Nom : Adam Beach