Jaimerais faire quelques commentaires
sur larticle «Jetons un autre coup dil aux résultats de nos élèves
en sciences» (Pour parler profession, décembre 1997).
Je reconnais quil faut tenir compte du contexte en
interprétant les résultats des tests; cependant, larticle renferme des
généralisations et des inexactitudes assez remarquables dans le cas de la TEIMS.
Larticle sappuie le fait que des pays qui ont
obtenu de meilleurs résultats que le Canada et lOntario à la TEIMS (Bulgarie,
Corée et Singapour, entre autres) ne soumettaient que certains élèves au test parce que
«la répartition sélective et lexclusion de groupes particuliers sont des
pratiques courantes dans certains pays» et que le rendement des élèves ontariens aurait
été supérieur «si on éliminait les plus pauvres et les plus faibles de notre système
déducation». Les données sur linscription des élèves de 6 à 23 ans ont
été utilisées pour démontrer la répartition sélective, ainsi que pour montrer que
ces autres pays «instruisent beaucoup moins de personnes que nous.»
Le défaut de cet argument, cest que même si les
chiffres indiquent une baisse des inscriptions de certains pays aux programmes du
secondaire supérieur et tertiaires, larticle ne cite aucun chiffre sur les
effectifs aux premières années du secondaire et à lélémentaire, où les
inscriptions sont élevées dans tous les pays.
Les trois premiers ensembles de données sur la TEIMS, en
1996 et 1997, indiquaient le rendement des élèves de 9 et 13 ans (les populations 1 et 2,
respectivement). À mon avis, ces résultats sont comparables étant donné que presque
tous les élèves des pays participants étaient inscrits. Par exemple, en Bulgarie et en
Corée, linstruction est obligatoire jusquà lâge de 14 et 15 ans,
respectivement, et même sil ny a pas de période dinstruction
obligatoire à Singapour, chaque enfant reçoit au moins dix années dinstruction
générale, y compris six années denseignement primaire et quatre années
denseignement secondaire.
De toute évidence, la comparaison du rendement des élèves
faisant partie de la population 3 aux fins de la TEIMS (les élèves à leur dernière
année du secondaire) est plus difficile, à cause des pratiques de répartition
sélective de certains pays à ce niveau. Lun des buts énoncés de la TEIMS est de
fournir des renseignements sur le taux de réussite des systèmes déducation à
faire instruire lensemble de leur population, et non pas seulement lélite.
Pour tenir compte de cette difficulté dans le cas de la population 3, la TEIMS fera
rapport séparément sur le rendement en mathématiques et en sciences des élèves
«généralistes» et de ceux ayant reçu une formation avancée en mathématiques et en
physique. Les résultats de la TEIMS sur la population 3 devraient être connus en
février 1998.
Jespère que ces commentaires seront utiles aux
éducatrices et aux éducateurs à lanalyse des résultats des tests internationaux
comme la TEIMS.
Richard Jones
Richard Jones est chef des indicateurs nationaux, internationaux et scolaires à
lOffice de la qualité et de la responsabilité en éducation.
Je viens de lire avec un vif intérêt le numéro de
décembre de Pour parler profession dans lequel votre Ordre fait état du retrait,
par le gouvernement, des dispositions du projet de loi 160 concernant les intervenants non
qualifiés en éducation. LAssociation des traducteurs et interprètes de
lOntario applaudit cette victoire et félicite votre Ordre pour son intervention
énergique dans cet important dossier.
LATIO est tout à fait daccord avec
largument que votre Ordre a servi au gouvernement Harris dans le débat entourant le
projet de loi 160. En effet, il est impératif, pour nos professions respectives,
quune distinction claire soit établie entre une personne qui possède un certain
niveau de compétence et une autre qui a été formée à cette fin, qui est certifiée
par son organisme professionnel et qui doit «adhérer à des normes dexercice et à
un code déthique».
Pascal Sabourin
Pascal Sabourin est président de lATIO et traducteur agréé.
Larticle «Résolution de lOrdre sur le projet de
loi 160» (décembre 1997) me préoccupe. Selon larticle, sept membres du conseil de
lOrdre ont voté contre une résolution demandant le retrait des dispositions du
projet de loi 160 qui permettaient lutilisation dintervenants non qualifiés.
Je crois quil est essentiel de savoir comment chaque
membre du conseil a voté.
Je ne comprends pas que quelquun qui sintéresse
réellement à léducation puisse se prononcer en faveur de lutilisation
dintervenants non qualifiés en Ontario.
Joe Simpson
Joe Simpson enseigne lhistoire et la géographie à la Listowel District
Secondary School.
Cest avec beaucoup dintérêt que jai lu
«Se prendre en main, Le défi de lagrément volontaire» (Pour parler profession,
décembre 1997).
Je navais jamais entendu parler dagrément
décole jusquà ce que je déménage au Kenya en 1974 pour enseigner à la
Rift Valley Academy, une école agréée aux États-Unis. Étant habitué au système
ontarien, javais, au début, de sérieux doutes sur toute la question de
lagrément, jusquà ce que je me rende compte quil faut que les écoles
privées aient des comptes à rendre à quelquun. Je suis maintenant tout à fait
daccord avec le processus dagrément, même sil peut être très
stressant pour le personnel des écoles privées.
David C. Penney
David C. Penney enseigne à la Calvary Christian School à Woodbridge.
Merci davoir distribué Pour parler profession
gratuitement aux membres en règle de lOrdre. Jai lu les deux derniers
numéros dun bout à lautre. Il est merveilleux que les enseignantes et
enseignants ontariens soient ainsi «branchés».
Je fais de la suppléance depuis de nombreuses années et je
serais très heureuse que lOrdre publie des annonces de poste pour nous tous qui
devons payer 90 $ par année.
Je sais que de nombreux ordres professionnels offrent ce
service à leurs membres pour faciliter la recherche dun emploi.
Esther Garber
Esther Garber fait de la suppléance au Conseil scolaire du district
dOttawa-Carleton.
Le public est sur le qui-vive devant lhésitation du
gouvernement provincial à faire connaître ses véritables intentions en ce qui concerne
la réforme de léducation.
Je propose que lon ouvre immédiatement la voie à un
débat public avec tous les membres de la société.
Il est fort possible que les écoles à charte soient au
cur dune révolution, mais pas une révolution dont je veux faire partie. Le
débat entourant cette question révélera linterdépendance des composantes de
notre société et du mal quon lui inflige en établissant des écoles à charte.
Les écoles à charte incitent la société à la
discrimination et à légoïsme. Déjà, elles revendiquent limportance de
lefficacité chez les élèves. À quelle fin? Le concept dexclusivité qui
caractérise les écoles à charte se rapproche trop de la pensée néo-conservatrice qui
veut quune composante de la société, dont lobjectif prédominant
lobtention dune part du marché permettra lavancement des autres
composantes de la société. Cet avancement nest jamais qualifié. Laissons donc les
élèves faire un apprentissage plus vaste tandis quil en est encore temps.
Je nai aucune objection à ce que lon enchâsse
dans la loi un retour à une société plus attentionnée, ce que nous désirons tous. Les
réformes en cours et à venir, notamment les écoles à charte, ne sinscrivent
aucunement dans la tradition de la démocratie, ni par leur contenu ni par leur mise en
uvre.
Dites-nous exactement ce que vous comptez faire et en
particulier, la raison de ces changements.
Ron Hall
Ron Hall est un enseignant à la retraite de Toronto.
Félicitations à vous, à votre personnel, ainsi quà
tous ceux et celles qui travaillent en coulisses à la préparation dune revue
attrayante, informative et utile. Jai lu les deux derniers numéros dun bout
à lautre, ce qui nest pas peu dire! Le ton me semble très professionnel,
sans être trop sévère. LOrdre semble avoir plein de projets en cours.
Jespère en voir les résultats dici un an.