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Sci-Tech 97 : pour le renouvellement des
sciences et
de la technologie |
Les associations dintérêt pédagogique en sciences et
technologie ont organisé ensemble une conférence réussie. Sci-Tech 97 a fait la preuve
de lintérêt que peuvent susciter les sciences et la technologie, tant chez les
élèves que chez les enseignants.
Les organisateurs de Sci-Tech étaient craintifs : personne
nassisterait à leur conférence. En une journée, il venait de tomber sur le sud
ontarien léquivalent dun mois de neige. Contre toute attente en ce week-end
enneigé de novembre, plus de 1 000 enseignantes et enseignants de partout en Ontario ont
convergé vers un hôtel près de laéroport.
Et ils ont été bien servis! Les enseignantes et
enseignants, ainsi que des élèves, ont pu circuler parmi les exposants, assister à des
ateliers bondés où les seules places libres étaient... sur le plancher, se porter
bénévoles lors de présentations, amasser une documentation utile et mettre en commun
des idées avec leurs collègues.
Le thème de la conférence, Partners for Tomorrow,
reflétait limportance croissante de combiner la science et la technologie en
éducation. Un tiers des 220 séances dinformation portaient sur la science, un
tiers sur la technologie et un tiers sur les deux.
Les conférencières et conférenciers venaient
décoles élémentaires et secondaires, duniversités, de conseils scolaires,
des médias, des musées et du secteur privé.
Pour la première fois, cette conférence annuelle a été
organisée conjointement par la Science Teachers Association of Ontario (STAO),
lOntario Technological Education Co-ordinators Council (OTECC), lOntario
Technical Directors Association (OTDA), la Design and Technology Teachers of Ontario
(DTTO) et lAssociation franco-ontarienne en éducation technologique (AFOET).
Un astronaute canadien impressionne
son public
Environ 250 enseignantes, enseignants
et élèves étaient attentifs à ce conférencier de premier ordre, lastronaute
canadien Bjarni Tryggvason, qui en avait long à dire sur la science et la technologie et
qui a montré des photos extraordinaires de notre planète.
«La télévision, des voitures plus sécuritaires et des
pneus qui peuvent rouler pendant plus de 100 000 kilomètres, ce ne sont là que quelques
exemples des progrès que lon doit à la science et la technologie», a expliqué
Tryggvason.
Il a aussi souligné que les gouvernements devaient appuyer
davantage la science.
Les États-Unis, a-t-il expliqué, dépensent 50 dollars par
année par personne pour leur programme dexploration spatiale, tandis que le Canada
ne dépense que 10 dollars par année par personne. Sans lappui du gouvernement, la
société ne peut bénéficier autant des découvertes scientifiques et technologiques.
Tryggvason a rendu hommage aux enseignantes et aux
enseignants, leur disant, en parlant des élèves : «Cest vous qui leur inculquez
la soif dapprendre.»
Selon lui, ce sont les enseignantes et enseignants qui
jettent les fondements dont la société a besoin pour appuyer les découvertes
scientifiques.
En réponse à une demande de lauditoire, Tryggvason a
montré des diapositives de son voyage à bord de la navette spatiale Discovery.
Dune certaine façon, ses photos ressemblaient à
celles prises lors de nimporte quel voyage, mais au lieu dy admirer des
édifices et paysages, on pouvait y voir les couches atmosphériques, une tempête de
poussière quelque part à lest de la Russie, ainsi que lIslande, son pays
natal. La photo classique «voici ma chambre...» le montre à son ordinateur, mais il est
ni assis ni debout, mais plutôt en état dapesanteur.
Les membres de lauditoire étaient captivés par ces
photos de la terre, prises depuis lespace par quelquun qui était là, devant
eux, et qui expliquait que la navette avait été secouée, lors du décollage, un peu
comme un géant qui séveille.
Laspect personnel des photos a rappelé aux membres de
lauditoire quun jour, ce serait peut-être un de leurs élèves qui se
rendrait dans lespace.
[p11 captions]
John Thomas et Nigel White visitent un des
exposants. Tous deux enseignent à la Upper Canada School à Toronto.
Steve Spangler, présentateur populaire de la Regis
University, fait une démonstration avec laide de Sharolyn Kenworthy, élève aux
CPO de la Newmarket High School. Il y avait bien de leau dans le verre, mais
Kenworthy est demeurée au sec.
[p11 sidebar #1]
Passer de «Les sciences, non merci»
à
«Les sciences, pourquoi pas»
dAngela Monaghan
«Moi, enseigner les sciences? Jen suis incapable.»
Cest comme cela que je me sentais avant dassister
à la conférence Sci-Tech 97.
Je suis en formation initiale à lUniversité Brock et
je me prépare à enseigner toutes les matières de la 4e année à la 10e année. Je me
concentre particulièrement sur la musique et les sciences sociales, et jestime
navoir aucune connaissance en sciences.
Même si les sciences mintimident, Joe Engemann, mon
professeur de sciences, ma encourage à assister à cette conférence.
Ma réticence sest envolée. Les ateliers étaient
très conviviaux et je me suis tout de suite sentie plus confiante.
Lintégration des matières est importante, non
seulement parce quil faut sassurer de présenter le matériel nécessaire en
une période limitée, mais aussi parce quil faut illustrer les liens entre les
matières.
À mon avis, Sci-Tech a permis à tous, de lexpert au
néophyte, den apprendre plus long sur les mathématiques, la science et la
technologie, et de voir comment enseigner ces matières ou les intégrer.
Jen savais plus que je ne le croyais, et jai pu
enrichir mes connaissances, notamment sur les forêts tropicales et la conservation des
coraux et sur leffet de ces régions éloignées sur le Canada; sur les dangers de
linteraction entre les humains et la nature; sur la physique du son et la façon de
lenseigner; sur lutilisation des ordinateurs pour faire des modèles
tridimensionnels; sur la technologie comme processus plutôt que comme produit; sur les
façons dempêcher les parents de réaliser les travaux de science de leurs enfants;
et sur lorganisation dun comité scientifique.
Parmi dautres sujets non scientifiques qui ont aussi
été explorés figurent, notamment comment obtenir des ressources pour un rien et savoir
quoi en faire; lillustration de concepts; les tendances globales et leurs effets
anticipés; comment préparer une rubrique intéressante; où trouver plus
dinformation; comment inciter les élèves à faire leurs devoirs; les plans de
leçon et les techniques dévaluation; la préparation de feuilles de travail et la
création de centres dapprentissage; comment favoriser la participation des élèves
et lévaluer; et lenseignement par équipe.
Sci-Tech 97 a été dune grande utilité.
Lenseignement des sciences par les non-scientifiques
Jai parlé à Fay Trimble du Conseil de
léducation de Halton de la capacité des personnes nayant aucune expérience
scientifique à enseigner les sciences. Elle ma raconté que le professeur de
musique de son école travaille étroitement avec elle et avec dautres collègues à
la préparation des cours de sciences.
Trimble explique que linitiative du professeur de
musique à poser des questions et à faire de la recherche pour préparer ses cours en
font un meilleur professeur de science.
Lenseignement des sciences figurerait-il dans mon
avenir, moi une musicienne?
On devrait encourager lensemble des enseignantes et
enseignants à assister aux conférences de la STAO. Cest une très bonne façon
dapprivoiser la science.
Pour ma part, jai appris que moi aussi, je peux
enseigner les sciences!
Angela Monaghan est en formation initiale à
lUniversité Brock.
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Euréka! Innovation et
entrepreneurship
de Keith Gibbons
Quest-ce qui assure le succès dun atelier à la
conférence Sci-Tech 97? Participation du public, humour, questions stimulantes,
documentation utile et idées novatrices. Dans mon cas, cest létude des
inventions qui ma attiré dans latelier Eureka! Innovation and
Entrepreneurship.
Lanimatrice Susan White, du Canadian Industrial
Innovation Centre de Waterloo, commence sa présentation simplement : casse-tête,
horloges, dates de naissance, taille, taille du pouce, et jen passe. Elle attire
ensuite notre attention sur une cannette de boisson gazeuse et nous pose plusieurs
questions sur son origine et son évolution.
Si vous croyez avoir une idée qui peut répondre à un
besoin pressant, Susan White peut soumettre votre produit à des tests rigoureux, et
soccuper de son développement, sa protection et son marketing. Les réponses à des
questions essentielles font ressortir les forces et les faiblesses dune invention et
permettent de laméliorer.
De fait, depuis 1976, le centre a évalué plus de 12 000
produits au coût de 345 $ par demande. Cet organisme a relevé quatre facteurs clés
assurant le succès dun produit : son aspect technique, sa production, sa gestion et
les risques associés.
Cet atelier très amusant portait sur lévaluation des
inventions. De véritables produits ont été évalués selon la faisabilité technique,
la sécurité, les coûts de production, les marchés visés, la concurrence existante et
laspect légal.
Et le Ratapult?
Des produits tels que le Ratapult, le Gopher Sucker Upper,
lEasybagger et lEasy Jug nous ont permis de constater à quel point il est
difficile dinventer un produit viable, susceptible dobtenir la faveur du
public. Les écueils sont nombreux.
Stephane Lewis du Conseil de
léducation de Simcoe fait remarquer quun produit peut toujours être mal
utilisé, alors avis aux imbéciles!
Mon groupe et moi avons examiné un support à brouette. Nous
ne lavons pas recommandé, car nous doutions quil réponde à un besoin
légitime et le trouvions peu pratique. Essayez donc de garer votre voiture dans votre
garage avec cet engin sur le mur.
Mais cela ma certainement donné le goût de laisser
aller ma créativité. Moi, inventeur? Jen doute.
Keith Gibbons enseigne à la Catholic Central High School
de London.
[[p12 sidebar #3]
La preuve et les
extraterrestres
de Rosemarie Bahr
Avec un titre comme Science and the
Paranormal : UFOs, Dowsing and Spontaneous Human Combustion, on sattend à
attirer les curieux, à raison dailleurs!
Toutes les places dans la petite pièce sont occupées dix
minutes avant même le début de la présentation. On sentasse partout.
Doug Fraser, vêtu dun T-shirt arborant un
extraterrestre sous sa veste de tweed, commence plus tôt que prévu, en indiquant
quil est inutile dattendre étant donné quon fait déjà salle comble.
La science, explique Fraser, consiste en lacquisition
de connaissances; cest la recherche de la vérité, au meilleur de nos capacités.
Les enseignantes et enseignants rappellent aux élèves quil faut tenir compte de la
qualité de la preuve, et non pas de la quantité. Mais souvent, ils ne leur fournissent
que des preuves valables. «On ne dit pas aux élèves quil sagit dune
preuve nulle dans le vrai monde. Et cest même très rare quon leur donne des
preuves carrément mauvaises», déclare-t-il.
Lenseignant de Haileybury, lui, donne sciemment à ses
élèves de mauvaises preuves, pour quils puissent différencier ce qui est bon de
ce qui ne lest pas. «Et ce ne sont pas les mauvaises preuves qui manquent»,
ajoute-t-il.
Fraser expose les résultats dun sondage, effectué
auprès de 100 élèves du secondaire, à qui il a demandé sils avaient déjà
entendu parler denlèvements par des extraterrestres, de combustion vive, de
sourciers et de rhabdomancie, et de perception extrasensorielle, et si ces phénomènes
étaient réels. Au total, 45 pour cent des élèves des dernières années du secondaire
croyaient aux enlèvements par des extraterrestres et à la combustion vive. Les
trois quarts dentre eux croyaient aux sourciers et à la rhabdomancie. Et 90 pour
cent dentre eux croyaient à la perception extrasensorielle, tandis que seulement le
quart croyait à lastrologie.
«Lastrologie nest plus à la mode», a ajouté
Fraser, en faisant remarquer que la société a toujours eu ses mythes.
Le mysticisme
«Posez cette question à vos élèves, indique Fraser. Si
quelquun vous disait avoir vu un extraterrestre, le croiriez-vous? Et si mille
personnes lavaient vu? Si vous croyez mille personnes, vous devez aussi croire aux
lutins et aux fées, car ce sont là dautres phénomènes dont des témoins
sincères affirment lauthenticité. Le problème, cest la preuve.»
Fraser illustre plusieurs façons daider les élèves
à évaluer la preuve.
«Les tests pour déterminer la perception extrasensorielle,
la télépathie et la clairvoyance sont simples. Il sagit de comprendre les
statistiques et les probabilités», affirme-t-il. Et avec laide dun
bénévole, il utilise un paquet de cartes pour «prouver» quil a un don de
perception extrasensorielle.
Il raconte ensuite une expérience en rhabdomancie quil
fait avec ses élèves. Ces derniers utilisent une baguette de sourcier, tige de métal
pliée à angles droits (les deux tiers dun cintre), qui repose dans des contenants
utilisés par les fleuristes, semblables à des éprouvettes, pour déterminer quel
contenant contient de leau.
«Avec un peu de pratique, explique Fraser, certains élèves
trouvent leau.» Il rappelle à lauditoire que sous environ 97 pour cent de la
surface du sol se trouve de leau. Difficile, donc, de ne pas la trouver!
Fraser présente ensuite un film célèbre montrant
lautopsie dun extraterrestre. Il y relève un panneau indiquant le mot DANGER
qui ne serait apparu quenviron 20 ans après que lautopsie a soi-disant été
exécutée.
Fraser a aussi mentionné des faits qui contredisent la
preuve dincidents de combustion vive.
Il a remis à lauditoire une longue liste
douvrages de référence et de vidéos, ainsi que des idées pour susciter
lintérêt des élèves.
Enfin, en ce qui concerne les enlèvements par des
extraterrestres, Fraser conclut en disant : «On en parlera toujours, peut-être pour
éviter davoir à étudier la densité. De toute façon, cest de la
biologie.»
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Lien entre connaissance et
compréhension
de Christina Clancy
Si nous pouvions nous assurer que les
élèves connaissent et comprennent les sciences et la technologie, nous aurions accompli
notre devoir. Cest que ce lien entre les connaissances et la compréhension devrait
être automatique. Cest ce message que nous a livré Ursula Franklin.
Franklin est une conférencière très populaire auprès des
enseignantes et enseignants de sciences. Elle est reconnue pour sa capacité à décrire,
avec beaucoup déloquence, la nature des problèmes socio-économiques modernes et
leur incidence sur lapprentissage des sciences. Elle est aussi perspicace, habile et
généreuse de ses suggestions et réflexions.
Franklin enseigne le génie mécanique à lUniversité
de Toronto depuis de nombreuses années. Elle sest présentée à la conférence de
1997 avec un message clair et inspirant sur notre mission : il faut protéger la qualité
de léducation.
Les enseignantes et enseignants, parents et autres personnes
intéressées par léducation associent peut-être à tort la quantité de
connaissances à la qualité de léducation, mais si les élèves sont incapables
dappliquer ces connaissances à lextérieur de la classe, leur éducation
savère inutile.
Elle déplore le fait que, dans les pays en voie de
développement, par exemple, les membres dune communauté reconnaissent
dinstinct les problèmes et les solutions possibles, mais ne possèdent pas les
connaissances nécessaires pour mettre en uvre des solutions viables.
Conserver lintérêt
Franklin a décrit comment
assurer le lien entre les connaissances et la compréhension. En ce qui concerne
lutilisation de la technologie pour améliorer lapprentissage des sciences,
elle insiste sur limportance de veiller à conserver lintérêt des élèves
pour les sciences.
Elle a raconté une anecdote de sa jeune enfance. À
lâge de sept ans, elle se trouvait sur une plage en Allemagne. Des mouettes
volaient dans le ciel. Soudain, elle a eu une révélation si forte quelle est
restée figée sur place : elle voyait lombre de la mouette se déplacer sur le
sable et elle comprit, dès cet instant, la perspective des ombres.
Franklin avoue navoir eu que quelques «flashs»
scientifiques dans sa vie, mais cest ce qui lui a permis de faire le lien entre la
compréhension et les connaissances. Elle a rappelé aux enseignantes et aux enseignants
quil, devaient toujours sefforcer douvrir la voie à des moments
dillumination comme ceux-là.
Ses réflexions et son humour délicieux ont vite fait
dinspirer lauditoire.
Greg Howard, enseignant à la Loyola Catholic Secondary
School à Mississauga, qui assistait pour la première fois à une conférence de
Franklin, a été très impressionné par son talent doratrice : «Chaque mot est
pesé», a-t-il conclu.
Franklin a terminé en louant le courage et la persévérance
de ceux et celles qui travaillent en éducation. En guise de conclusion, elle a offert
quelques conseils pour relever le défi de la réforme de léducation tout en
veillant à la qualité de léducation.
Christina Clancy enseigne à la Loyola Catholic Secondary
School à Mississauga.
[p13 captions]
(Ci-dessus) Cheryl Lovell, Virgil Parvu et Doug Patillo jouent des instruments de
musique fabriqués par leurs élèves. Lovell enseigne à 2 494 élèves de 7e et 8e
année à Design 2000 dans le comté dEssex. Parvu enseigne le design et la
technologie à la Centennial Secondary School à Welland et Patillo a récemment pris sa
retraite de Design 2000. (En haut à droite) Lastronaute canadien Bjarni Tryggvason.
(En bas à droite) Rick Lemmens enseigne le volet technologie dans le cadre dun
cours intégré sur laviation à la Huron Heights Secondary School à Newmarket. Son
collègue, Barry Hart, enseigne le volet sciences.
[[p14 sidebar #5]
Que retenez-vous de la
conférence Sci-Tech 97?
«Dans la section des exposants,
jai vu un programme fascinant intitulé Moon Link où les enfants peuvent voir
lespace comme dans la réalité.»
Irene Krytiuk, Josyf Cardinal Slipyj, Toronto
«Le volume deau quune couche peut contenir?
Après le projet de loi 160 qui mavait tant déprimée, cette conférence ma
permis de retrouver mon enthousiasme.»
Darlene Holyoake, Armour Heights Public School, Peterborough
«Des idées pour les olympiques scientifiques.»
Althea Brown, Diefenbaker Public School, Toronto
«Utilisons la technologie interactive pour déstructurer la
salle de classe.»
Oksana Baczynsky, R.H. King Academy, Toronto
«Tout va de plus en plus vite de nos jours. En fait, ce qui
a changé, ce nest pas le volume dinformation, mais le nombre des moyens de la
diffuser aux élèves.»
Benjamin Lawton, Chatham-Kent Secondary School, Chatham
«Enseigner la théorie du chaos, cest possible.»
Chris Nokes, professeur à la formation initiale, IEPO/UT
«Je mintéresse aux liens créés par
lintégration de la science et de la technologie dans les ateliers et chez les
exposants, mais aussi aux liens entre les diverses années détudes, de même
quaux défis à relever. Jy trouve beaucoup de plaisir.»
Lynda Bachynski, conseillère régionale de la STAO, St. Patrick High School,
Thunder Bay
[[p14 sidebar #6]
Une conférence à ne pas manquer
de Roxanne Le Blanc-Lemieux
La magie et les démonstrations de Steve Spangler, la
présentation songée sur lunité de recherche indépendante au CPO de chimie de
Carl Twiddy ou encore linnovation de Sciences et technologie 10 de Christina Clancy
et Malisa Mezenberg. Voilà autant de raisons qui ont fait de Sci-Tech 97 une conférence
passionnante.
Cet événement réunissait plus de 300 conférenciers
dynamiques en sciences et technologie, plus de 100 exposants de matériel dappui et
beaucoup denseignantes et denseignants avides didées, de ressources et
déchanges.
Lenthousiasme était contagieux. Aux enseignantes et
enseignants de lélémentaire, on a présenté la technologie des jouets, la
robotique, lintégration de la technologie au curriculum et 60 autres séances. Les
ressources dappui abondent : trousses, matériel, livres (en anglais pour la plupart,
hélas). De quoi vouloir expérimenter et découvrir soi-même!
Les universités, les partenaires dans le projet éducatif
scientifique comme Science Nord, le Centre des sciences de lOntario et Shad Valley
et les chercheurs de lapproche internationale sur lenseignement des sciences
étaient tous attentifs aux questions et soucis des enseignants.
Même la séance plutôt frustrante dun représentant
du ministère de lÉducation et de la Formation reflétait bien le rythme
époustouflant des changements en matière denseignement des sciences.
La conférence de 1998 promet des présentations stimulantes
et innovatrices qui faciliteront la mise en uvre du nouveau curriculum en sciences
et technologie à lélémentaire et des nouvelles lignes directrices pour le
secondaire. Cest donc un rendez-vous à Toronto du 6 au 8 novembre.
Roxanne Le Blanc-Lemieux enseigne au Collège catholique
Samuel-Genest à Ottawa.