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Mars 1998


Bulletins
de l'Ordre
La profession-
nalisation de l'enseignement

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Budget de 1998 approuvé par le conseil

Au budget de l’Ordre approuvé par le conseil lors de sa réunion de décembre, on note un budget de fonctionnement de 15,7 millions de dollars par rapport à 11,7 millions l’année dernière. L’augmentation des dépenses reflète le fait que les opérations de l’Ordre s’étendent sur toute l’année 1998 après n’avoir couvert qu’une partie de 1997.

Les revenus de 1998 sont estimés à 15,7 millions de dollars, en hausse par rapport au montant de 14,7 millions de dollars en 1997. L’augmentation des revenus provient principalement de la hausse du nombre de cotisations payées et de la hausse d’autres revenus, comme la publicité dans Pour parler profession ou les frais payés pour services administratifs.

Le conseil a approuvé une recommandation du comité des finances de maintenir la cotisation annuelle à 90 $ pour 1998.

En se fondant sur l’expérience de l’année dernière, l’Ordre peut prévoir plus aisément les dépenses et les revenus. «L’ensemble du processus budgétaire se déroule très bien, a précisé le président du comité des finances, Paul Charron. Nous partons de l’expérience acquise l’année dernière et prenons plus d’assurance relativement aux processus, aux besoins et aux attentes des membres et des comités.»

Aperçu du budget de 1998 de l’Ordre

Budget de fonctionnement 1998 1997
Poste (en milliers
de $)
(en milliers
de $)
Revenus
1. Cotisations annuelles 14 660 13 900
2. Autres droits 695 800
3. Intérêts et autres revenus 425 25
15 780 14 725
Dépenses
4. Rémunération du personnel 7 680 5 807
5. Conseil et comités 331 264
6. Services généraux aux membres 1 534 1 475
7. Questions professionnelles 271 203
8. Enquêtes et audiences 1 265 418
9. Appui au fonctionnement 3 690 2 708
10. Financement 50 100
11. Amortissement de l'actif et dépréciation 909 800
15 730 11 775
Excédent des revenus sur les dépenses 50 2 950
Avoir des membres à l'ouverture (déficit) 1 597 (1 353)
Avoir des membres à la fermeture (déficit) 1 647 1 597

 

Budget des immobilisations 1998 1997
  (en milliers
de $)
(en milliers
de $)
12. Améliorations locatives 190 2 600
13. Mobilier et équipement 98 1 350
14. Équipement en location-acquisition 315 n.d..
15. Charges d'inscription des membres (charges reportées) 70
16. Charges d'élection (charges reportées) 50 75
653 4 095

Exigences de l’Ordre pour la troisième partie en éducation de l’enfance en difficulté

L’enseignante ou l’enseignant qui détient la deuxième partie de la qualification additionnelle en éducation de l’enfance en difficulté peut dorénavant s’inscrire à la troisième partie du programme si elle ou il détient une année d’expérience réussie en enseignement dans une classe où l’on a intégré des élèves en difficulté.

Cette personne doit toutefois prouver qu’elle a adapté le programme et ses méthodes pour répondre aux besoins de ses élèves. Cette nouvelle politique reflète ainsi la réalité; en effet, de nombreux élèves en difficulté sont dorénavant intégrés dans les classes ordinaires.

L’Ordre a adopté cette politique pour s’assurer que les enseignantes et enseignants répondent à l’exigence de l’article 36 du Règlement 184/97, soit avoir accumulé au moins deux années d’expérience réussie en enseignement, notamment au moins une année d’expérience en Ontario dans la matière dont il est question au paragraphe b); cette expérience doit être confirmée par l’agente ou l’agent de supervision approprié.

Une modification donne plus de flexibilité aux membres du conseil

Les membres du conseil ont adopté une modification aux règlements administratifs de l’Ordre afin de répondre rapidement aux questions soulevées entre les réunions du conseil. La modification au paragraphe 3.06 du règlement administratif no 2 permet au conseil de considérer une motion déposée par un membre du conseil lors de la réunion précédente du conseil ou à temps pour être incluse dans l’avis de motion qui fera partie de l’avis de la réunion. Auparavant, une motion ne pouvait être débattue que si elle n’avait pas été déposée lors de la réunion précédente.

L’Ordre rencontre les directrices et directeurs de l’éducation

Les directrices et directeurs de l’éducation des nouveaux conseils scolaires ont été conviés, le 28 janvier dernier, à l’Ordre pour en apprendre davantage sur les initiatives de l’Ordre et le rôle des conseils scolaires en matière de délivrance de la compétence pour enseigner, de discipline et de formation à l’enseignement.

«Très souvent, nous comptons sur vous», a dit la présidente de l’Ordre, Donna Marie Kennedy, qui leur a souhaité la bienvenue. Ce forum, organisé grâce à la collaboration du Conseil des directrices et des directeurs de l’éducation, était la première rencontre de ce qui pourrait devenir une série de rencontres régulières. «Vous êtes les principaux employeurs d’enseignantes et d’enseignants de la province. Vous êtes des partenaires dans leur perfectionnement professionnel et dans l’évaluation de leur capacité d’enseigner.»

La registrateure de l’Ordre, Margaret Wilson, a dit aux personnes présentes qu’en 1998, l’Ordre prévoit suivre le règlement à la lettre en matière de qualifications. Elle les a fortement incitées à encourager les membres de leur personnel enseignant à acquérir les qualifications requises pour toute nouvelle tâche.

«Une enseignante à un poste de directrice adjointe depuis cinq ans devrait avoir les qualifications requises par le poste, a ajouté Wilson. L’Ordre n’ira pas vous dire à qui donner des promotions, mais une approbation temporaire renouvelée pendant cinq ans est inacceptable.»

Les directrices et directeurs des conseils scolaires de district étant réunis dans la même pièce, Wilson en a profité pour donner en détail les lignes directrices très strictes retenues par l’Ordre dans la procédure d’enquête d’une plainte déposée contre l’un de ses membres. Bien que les audiences disciplinaires soient ouvertes au public, il a été précisé que la procédure et la diligence raisonnable ont cours quand l’Ordre fait enquête sur une plainte.

La registrateure a rappelé à chacun sa responsabilité à titre de pdg d’un conseil scolaire d’informer l’Ordre quand elle ou il prend connaissance qu’un membre – actuel ou ancien – de son personnel est trouvé coupable d’une infraction criminelle où il était question d’inconduite sexuelle et de mineurs.

Wilson a ajouté que, lorsqu’un membre de l’Ordre est visé par des mesures disciplinaires, il est du devoir de l’Ordre d’informer les directrices et directeurs de l’éducation et les écoles indépendantes de la province. Mais elle leur a également rappelé leur responsabilité de vérifier les références et de s’assurer qu’une personne est membre en règle de l’Ordre avant de l’embaucher.

Joe Atkinson, coordonnateur de la Division des questions professionnelles, a parlé des initiatives en cours à l’Ordre en vue d’élaborer des normes d’exercice de la profession et un cadre de formation, ainsi que d’agréer les programmes de formation initiale et de perfectionnement professionnel et leurs fournisseurs.

Atkinson a insisté sur le fait que l’Ordre a besoin de la participation de la profession pour répertorier les forces et les faiblesses des programmes actuels. Il a promis que l’Ordre donnera la possibilité aux conseils, aux associations, aux fédérations et aux autres fournisseurs, ainsi qu’aux facultés d’éducation d’être agréés à titre de fournisseurs d’activités de perfectionnement professionnel.

«C’est là un effort commun dont la réussite repose sur la collaboration, a conclu Atkinson. Nous voulons élargir la base du perfectionnement professionnel.»

[captions]

Les directrices et directeurs de l’éducation écoutent une présentation sur la délivrance de la compétence pour enseigner, les procédures disciplinaires et la formation à l’enseignement lors d’une rencontre à l’Ordre le 28 janvier.

Grant Yeo, directeur du Conseil scolaire du district no 13 (Durham), Gino Giannandrea du Conseil scolaire du district no 26 (fusion des conseils de Lanark-Leeds-Grenville, Prescott-Russell et Stormont-Dundas-Glengarry) et Terry Boucher, chef du bureau du district du ministère de l’Éducation et de la Formation à London.

De gauche à droite : Janice Thomson, chef, Unité d’agrément, Division des questions professionnelles à l’Ordre, Patti Haskell, directrice du Conseil scolaire du district no 24 (région de Waterloo), John Laughlin, directeur du Conseil scolaire du district no 11 (Thames Valley) et Margaret Wilson, registrateure.

Les membres aident à définir les nouvelles orientations de la formation professionnelle

de Fran Squire et Rick Chambers

Tout le monde parle du temps qu’il fait, mais personne ne peut rien y changer. Un tel sentiment d’impuissance semble souvent au cœur des discussions avec les enseignantes et enseignants sur le perfectionnement professionnel.

Les enseignantes et enseignants savent que le changement est un processus permanent, qu’il faut essayer de nouvelles stratégies, assimiler de nouveaux renseignements au sujet de l’enseignement et de l’apprentissage, adopter de nouveaux curriculums, apprendre de nouvelles choses. Ce qui est difficile, c’est de trouver les occasions d’accéder à ces renseignements, d’acquérir ces connaissances ou ces compétences.

Bien souvent, une journée pédagogique représente pour un conseil scolaire ou les décisionnaires une occasion d’orienter de façon structurée la formation des enseignantes et enseignants. On croyait autrefois que les journées pédagogiques étaient efficaces pour faire connaître aux enseignantes et enseignants de nouvelles idées ou de nouveaux concepts. De nos jours, on a plutôt tendance à croire que ces journées d’isolement passées à étudier des programmes dictés de l’extérieur ne sont pas très utiles pour mettre en œuvre, ni même pour amorcer, des changements dans l’exercice de la profession.

L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario facilite la transition vers le XXIe siècle en avançant des concepts qui s’éloignent parfois des activités de perfectionnement professionnel antérieures. Les consultations menées par l’Ordre auprès des fournisseurs de programmes de perfectionnement professionnel l’automne dernier constituaient une première mesure de l’état du perfectionnement professionnel en Ontario et un examen préliminaire des orientations futures de la formation professionnelle des enseignantes et enseignants.

La Division des questions professionnelles se penche actuellement sur la formation professionnelle et en étudie plusieurs aspects. Les rencontres de septembre avec les fournisseurs ont permis d’établir l’état de la situation et d’approfondir les enjeux en vue d’orienter le dialogue entre l’Ordre et ses membres dans les mois à venir.

Les programmes mentionnés par les participantes et participants constituent un point de départ pour le sous-comité d’agrément des programmes de perfectionnement professionnel. Lorsque ce sous-comité, composé de membres élus et nommés du conseil de gestion et de membres de l’Ordre, commencera à établir les critères qui régiront les fournisseurs d’activités de perfectionnement professionnel, il aura tout un éventail d’idées à examiner.

Les participantes et participants ont également suggéré que l’Ordre envisage les recherches sur lesquelles les fournisseurs se fondent pour leurs présentations, leur capacité d’utiliser des modèles d’éducation des adultes, l’existence de résultats d’apprentissage mesurables et les antécédents des animateurs et des fournisseurs. Ils ont également réclamé un processus d’agrément qui obligerait les fournisseurs à évaluer rigoureusement leurs programmes et à s’assurer que leur contenu est pertinent et répond aux besoins des étudiantes et étudiants.

Le sous-comité examinera également les recommandations voulant que les particuliers ou les organismes qui offrent des programmes de perfectionnement aient un énoncé de mission ou un cadre conceptuel comprenant les croyances, les valeurs et les principes de l’organisme. Le mandat, la composition et la structure de gestion de l’organisme, en d’autres termes, des preuves de son sérieux et de sa responsabilité, devraient constituer les éléments clés du processus d’agrément.

Cependant, le perfectionnement professionnel n’est pas uniquement le fait des organismes. Lors des consultations, l’Ordre a reçu de nombreuses suggestions concernant la formation continue. Ces renseignements se sont révélés particulièrement utiles aux sous-comités des normes d’exercice de la profession et d’éducation qui ont commencé à élaborer un cadre de formation professionnelle et à examiner le genre d’activités qui pourront entrer dans ce cadre. Les participantes et participants ont généralement convenu que toute la formation ne peut être offerte sous forme de cours ou d’ateliers structurés.

Quel genre d’activités l’Ordre devrait-il considérer comme de la formation professionnelle? La plupart des participantes et participants ont fait état de l’importance d’initiatives autonomes en classe comme la recherche-action, la lecture de revues spécialisées, les échanges entre enseignantes et enseignants, l’encadrement et le mentorat, la planification collective des programmes et l’étude de nouvelles idées.

La recherche-action a été mentionnée à maintes reprises tout au long de la consultation, ce qui justifie l’intérêt que porte l’Ordre à cette forme de formation amorcée par les enseignantes et enseignants.

Ce sujet a suscité un débat animé, notamment lorsqu’a été débattue la relation entre le perfectionnement professionnel et le développement personnel, particulièrement en ce qui concerne sa reconnaissance et sa valeur. Par exemple, le service communautaire peut-il être considéré comme une forme de perfectionnement professionnel? Un voyage à l’étranger peut-il contribuer à l’épanouissement professionnel d’une enseignante ou d’un enseignant? Des questions comme celles-là doivent faire partie de l’examen qui conduira à l’établissement d’un cadre de formation.

Les participantes et participants ont dit croire que leurs organismes pouvaient appuyer des activités d’apprentissage autonome en organisant des réseaux de soutien mutuel, le réseautage entre mentors et la création de possibilités d’apprentissage en équipes. La technologie, l’établissement de bases de données ou de réseaux de courrier électronique et la création de sites web ont été souvent mentionnés comme sujets pertinents pour ces activités.

À mesure que l’Ordre établit le cadre qui fera de la formation une partie intégrante de l’exercice quotidien de la profession enseignante, de nombreuses questions essentielles sont soulevées. Les participantes et participants ont convenu que la reconnaissance des cours généraux et menant à des qualifications a été instaurée de façon assez simple par le passé. Ils ont également reconnu que la formation continue en fonction de l’individu représente un domaine encore inexploré.

Par exemple, lors des consultations, on s’est attaqué aux questions complexes concernant la différence entre le perfectionnement professionnel et le développement personnel, la tenue des registres aux fins de la formation professionnelle des enseignantes et enseignants, la quantité d’expériences d’apprentissage eu égard à leur qualité, la valeur et l’utilisation des plans et des portfolios de croissance professionnelle.

Les consultations menées en septembre constituent la première étape d’une série d’activités qui ont pour objet d’assurer la participation des enseignantes et enseignants aux changements apportés à la formation et au perfectionnement professionnel. Les lectrices et lecteurs qui souhaitent se joindre à la discussion sur la formation professionnelle peuvent visiter le site de la Division des questions professionnelles à www.oct.ca ? Questions professionnelles, envoyer un courrier électronique à la Division des questions professionnelles à pad@oct.on.ca   ou encore nous écrire à l’Ordre.

Fran Squire et Rick Chambers sont agents de programmes à la Division des questions professionnelles de l’Ordre.

Du côté des comités

Les comités de l’Ordre effectuent le travail de base qui aide le conseil à diriger les activités et la politique de l’Ordre. Étant donné la complexité et la variété de leurs tâches, les comités se subdivisent en sous-comités portant sur des questions précises.

Comité des finances

Au cours des prochains mois, le comité des finances se penchera sur le travail de trois années. En effet, il s’apprête à revoir et à recommander l’adoption de l’exercice budgétaire 1997 vérifié, à assurer la gestion et le suivi du budget de 1998 récemment approuvé et à amorcer la planification du budget de 1999.

«L’année 1998 représente un tournant pour le comité étant donné qu’il s’agit de la première année complète de fonctionnement, a dit le président du comité des finances Paul Charron. C’est tout un défi d’évaluer la performance du passé, de bien gérer le présent et de planifier l’avenir, tout cela en même temps.»

Voici quelles sont les prochaines questions à l’ordre du jour du comité : établir des directives en matière de déplacement pour les membres du conseil et assurer la stabilité et l’indépendance financières de l’Ordre.

Comité d’agrément

Le comité d’agrément s’aventure en terrain inconnu au cours des prochains mois. En effet, il commence à agréer les programmes de formation initiale de trois sites du projet pilote : l’Université Laurentienne, l’Université Queen’s et l’Université du Nipissing. Ces trois sites ont été retenus pour diverses raisons, nommément la langue d’enseignement, la taille de l’université et l’emplacement géographique.

«Nous avançons avec enthousiasme et prudence, car nous allons vers l’inconnu; le processus d’agrément des programmes de formation initiale est sans précédent en Ontario», a dit Cecilia Reynolds, présidente du comité d’agrément et doyenne des études de premier cycle à la faculté d’éducation de l’Université Brock à St. Catharines. «Nous avons obtenu la collaboration des facultés, de conseils, d’autres ordres professionnels, ainsi que d’organismes des États-Unis pour élaborer un processus d’agrément qui correspond au contexte ontarien et qui répond à nos besoins.»

La première étape du processus commence en mars par les séances de formation des sous-comités d’agrément. Les visites de quatre jours des sous-comités dans les universités constitueront le premier vrai test; ces visites auront lieu en avril et en mai.

L’agrément des programmes de formation initiale donnera l’assurance aux parents, aux élèves et aux facultés d’éducation que les enseignantes et enseignants reçoivent la formation nécessaire pour offrir la meilleure éducation possible aux élèves de l’Ontario.

Comité des normes d’exercice de la profession et d’éducation

Le comité a entrepris une recherche de fond, en collaboration avec le milieu, sur les normes d’exercice, notamment une revue de la littérature nationale et internationale, des discussions dirigées, des entretiens individuels et une vaste consultation auprès des personnes et groupes intéressés par l’éducation et du grand public.

«Nous voulons consulter le plus de gens possibles pour que les normes que nous adopterons soient les plus exhaustives possibles et le reflet exact de la profession enseignante en Ontario et des compétences essentielles, a dit la présidente du comité Clarice West-Hobbs. Nous avons déjà répertorié des thèmes communs au fil de notre recherche et les utilisons comme point de départ de la consultation.»

Voici quels sont les thèmes de discussion :

• engagement envers l’apprentissage des élèves

• connaissances essentielles

• compétences essentielles

• évaluation et suivi

• perfectionnement professionnel

• création d’une communauté d’apprentissage

• leadership.

Les normes d’exercice permettront aux enseignantes et aux enseignants, au public et aux personnes qui envisagent une carrière en éducation de bien comprendre les attentes envers les membres du corps enseignant en Ontario.

Le comité établit également les principes qui appuieront le cadre de formation de la profession enseignante et élabore une enquête sur le contenu et les types d’activités que le cadre devrait reconnaître. Le comité devra également élaborer un code d’éthique pour la profession.

Comité d’enquête

Les membres du comité d’enquête ont pris le temps de s’informer sur la prise de décision et les questions de droit, ainsi que d’établir le processus que l’Ordre suivra pour le traitement des plaintes. Le comité a commencé à recevoir des plaintes conformément à la loi et à envisager un protocole d’entente à l’amiable.

«Nous visons d’abord et avant tout à trouver la solution qui se rapproche le plus du problème, a précisé Harry Mulvale, président du comité d’enquête. L’entente à l’amiable représente un moyen efficace d’atteindre ce but, et nous voulons en faire notre priorité.»

Au cours des prochains mois, le comité tentera d’apporter la touche finale à l’ébauche du protocole d’entente à l’amiable qu’il a élaboré en collaboration avec d’autres ordres professionnels, des médiateurs et les organismes membres de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, entre autres. Le comité prévoit consulter les groupes intéressés à nouveau relativement au protocole.

Comité d’aptitude professionnelle

Le comité d’aptitude professionnelle traite les cas qui requièrent une formation solide et une bonne compréhension de questions complexes en vue d’aider les enseignantes et enseignants à se réhabiliter et ce, tout en réglant les plaintes. Le comité est en voie d’établir une procédure pour les audiences, notamment un protocole de rédaction de décision appuyé par des arguments et des raisons clairs.

«Notre défi consiste à rendre des décisions qui tiennent compte des complexités de chaque cas et d’en venir à des solutions acceptables pour toutes les parties en cause, a déclaré Marilyn Laframboise, présidente du comité d’aptitude professionnelle. Nous sommes convaincus d’avoir la formation, la compréhension et l’expérience nécessaires à cette fin.»

Comité de discipline

Le comité de discipline a passé les derniers mois à bien se préparer à mener des audiences.

«Notre travail comprend une large part de considérations légales et procédurales, a dit le président du comité de discipline George Merrett. Nous avons organisé des audiences fictives, passé en revue la procédure d’autres ordres professionnels et participé à des séances de formation. Nous sommes maintenant prêts à aller de l’avant.»

Le comité de discipline tiendra sa première audience en mars. Les audiences sont publiques et les résultats seront publiés dans les Pages bleues de Pour parler profession.

Code d’éthique des membres du conseil

Les membres élus et nommés du conseil de l’Ordre se sont engagés à faire preuve de professionnalisme et d’équité lors de l’adoption de leur propre code d’éthique à la réunion des 11
et 12 décembre.

Dans l’exercice de ses fonctions, un membre du conseil :

1. se conforme aux dispositions de la Loi de 1996 sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, à ses règlements connexes et aux règlements administratifs de l’Ordre;

2. se familiarise avec la loi, les règlements, les règlements administratifs et les dossiers et documents nécessaires à l’exercice de ses fonctions;

3. participe aux travaux des comités de l’Ordre et est membre actif de tout comité auquel il a été nommé pendant la durée de son mandat;

4. s’assure de ne pas divulguer les questions confidentielles portées à son attention à titre de membre du conseil et ce, dans le cadre de ses fonctions ou selon une directive du conseil ou de la présidence;

5. reconnaît la différence entre le pouvoir du conseil et le pouvoir individuel à titre de membre du conseil et se conduit en conséquence auprès du personnel de l’Ordre, des membres de l’Ordre et du public;

6. fait preuve de prudence, de diligence et de compétence dans l’exercice des activités de l’Ordre;

7. exerce consciencieusement ses fonctions au nom des personnes représentant l’Ordre, le cas échéant;

8. cherche à améliorer la perception du public à l’égard de l’Ordre et de la profession enseignante.

L’Ordre crée des liens pour bloquer l’accès aux enseignants qui n’ont plus le droit d’enseigner

L’Ordre prend les mesures nécessaires pour s’assurer que les enseignantes et enseignants sous le coup d’une suspension ou dont la carte de compétence a été révoquée par d’autres territoires de compétence n’obtiennent pas la compétence en Ontario.

L’Ordre a rassemblé une liste de plus de 600 individus du Canada et de trois états américains dont le brevet d’enseignement avait été retiré en raison de faute professionnelle.

«L’Ontario est une destination de choix pour les immigrants, a dit Patrick O’Neill, coordonnateur de la Division des enquêtes et des audiences à l’Ordre. Parmi ces nouveaux arrivants se trouvent des enseignantes et des enseignants; au moment de leur inscription à l’Ordre, nous voulons nous assurer que ces personnes n’ont pas été trouvées coupables de faute professionnelle dans un autre territoire de compétence.»

Les autres provinces et territoires, ainsi que trois états américains, fournissent à l’Ordre le nom des personnes sous le coup d’une suspension ou dont la carte a été révoquée. L’Ordre est en voie de communiquer avec les 47 autres états et les autres pays qui ont des relations diplomatiques avec le Canada pour demander aux autorités responsables de la délivrance de la compétence pour enseigner de remettre à l’Ordre des mises à jour sur les suspensions et les révocations.

En retour, l’Ontario leur fournira le nom des personnes dont la carte de compétence a été retirée.

O’Neill admet que cette vérification n’est pas parfaite, mais s’empresse d’ajouter que les conseils scolaires et les écoles indépendantes doivent tenir compte des changements de nom ou des curriculum vitæ incomplets lorsqu’ils embauchent quelqu’un de l’extérieur de l’Ontario.

Dossiers des membres : nouvelle chef

Anna Di Rezze est la nouvelle chef de l’Unité des dossiers des membres à l’Ordre. Elle s’est jointe au personnel en janvier. Elle était auparavant registraire adjointe, technologie et systèmes, à l’Université York.

Di Rezze est à la tête de l’unité qui conserve et met à jour le tableau des membres. Elle est responsable de la production du certificat d’inscription et de la carte de compétence. Elle fait de la correction des erreurs aux dossiers des membres sa priorité.

«D’ici à la délivrance de la carte de compétence de 1998 en mars, l’Ordre aura corrigé plus de 40 000 dossiers qui nous avaient été remis par le ministère de l’Éducation et de la Formation.»

«Nous croyons qu’il en reste encore des milliers d’autres à corriger et sur lesquels nous n’avons reçu aucune information. Nous espérons que les membres liront attentivement leur carte de 1998 et nous feront savoir s’il s’est glissé des erreurs afin que nous puissions les corriger.»

«Les erreurs les plus courantes datent de 20 ans. Les erreurs aux dossiers ne se corrigeront pas du jour au lendemain, mais nous le ferons le plus rapidement possible.»

Envoi de la carte de compétence de 1998 en mars

Les quelque 160 000 membres de l’Ordre commenceront à recevoir leur carte de compétence de 1998 au cours des prochaines semaines. La carte, soit le permis annuel pour enseigner dans les écoles financées par les fonds publics de l’Ontario, sera mise à la poste une fois que l’Ordre aura vérifié le paiement de la cotisation de 1998.

Les enseignantes et enseignants qui l’année dernière ont reçu un certificat d’inscription et une carte de compétence ne recevront cette année qu’une nouvelle carte de compétence. Le certificat d’inscription n’est délivré qu’une seule fois, soit au moment de l’inscription initiale.

La registrateure de l’Ordre Margaret Wilson a dit que chaque membre recevra, avec sa carte, un formulaire et des directives pour corriger les erreurs qui se sont glissées dans les qualifications.

«Bien que nous ayons corrigé 40 000 dossiers au cours des derniers mois, nous savons qu’il existe des milliers d’autres dossiers encore incorrects. Nous continuerons à demander s’il y a des corrections à apporter jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’erreurs.»

Quand les enseignantes et enseignants ont reçu leur carte l’été dernier, bon nombre d’entre eux ont trouvé des erreurs dans les qualifications issues des dossiers provenant du ministère de l’Éducation et de la Formation. La date d’obtention des grades et des qualifications additionnelles représentait le problème le plus pressant; c’est pourquoi à la fin de l’automne, l’Ordre a imprimé des cartes sans dates. Cette année, les cartes de compétence comprendront des dates; nous nous attendons donc à ce qu’on y trouve d’autres erreurs.

«Les membres nous disent que cela vaut la peine de prendre le temps nécessaire pour corriger les erreurs et finalement avoir des dossiers clairs et précis, a ajouté Wilson. Nous nous sommes engagés à corriger les dossiers des enseignantes et des enseignants, même si cela signifie remonter 20 à 25 ans en arrière pour y parvenir.»