Discours de la ministre au cinquième conseil

Mobilité de la main-d’œuvre et QA

La ministre de l’Éducation, Kathleen Wynne, a fait l’éloge de l’Ordre pour son travail sur la mobilité de la main-d’œuvre, les pratiques d’inscription équitables et le règlement sur les qualifications additionnelles dans son discours d’inauguration du cinquième conseil, en juillet dernier.

Interrogée sur le rapport Pascal, Dans l’optique de notre meilleur avenir : Mise en œuvre de l’apprentissage des jeunes enfants en Ontario, qui traite de l’apprentissage des jeunes enfants de quatre et cinq ans, elle n’a pas voulu s’engager à garantir leur enseignement par des pédagogues qualifiés et agréés.

«Nous nous engageons à analyser les répercussions exactes du rapport de M. Pascal, a déclaré Mme Wynne. Les membres du public sont nombreux à demander une meilleure intégration de l’apprentissage des jeunes enfants, à la fois à l’extérieur et au sein de nos écoles. Ce que dit [M. Pascal], c’est qu’il faut un lien ciblé entre les deux.»

À gauche, Liz Papadopoulos, EAO, présidente du conseil, avec la ministre de l’Éducation, Kathleen Wynne et le registrateur, Michael Salvatori, EAO, avant le discours annuel de la ministre au conseil, le 2 juillet dernier.

Empruntant une expression d’un pédagogue irlandais, la ministre a dit que l’Ontario essayait de bâtir non seulement le meilleur système d’éducation au monde, mais aussi le meilleur pour le monde. Elle a ajouté que le fait que l’Ontario se concentre sur le rendement des élèves et sur les mesures leur permettant d’atteindre les jalons nécessaires à la réalisation de leur potentiel était important dans un contexte mondial. De nombreux élèves qui immigrent dans notre pays pour s’instruire retournent ensuite dans leur pays d’origine pour y travailler.

«Plus nous agissons de manière à assurer l’excellence et l’équité de notre système d’éducation, plus il s’étendra de par le monde», a-t-elle poursuivi.

Portant son regard sur l’avenir de l’apprentissage en Ontario, Mme Wynne a qualifié le rapport Pascal de «travail très positif et captivant». Elle a également reconnu qu’il s’agissait d’une proposition compliquée.

«Par exemple, il faut tenir compte des questions d’espace dans les écoles et des relations qu’entretiennent les éducatrices et éducateurs de la petite enfance avec l’école. De quoi alimenter les débats pendant les semaines et mois à venir.

«Je suis très heureuse du rapport et je vois de façon très positive l’orientation qui lui a été donnée. Il faut maintenant y réfléchir, car il engendrera bien des répercussions.

«Personne au gouvernement ne doute que nous devons établir le fondement solide que nécessite l’apprentissage des jeunes enfants dans la province. Il s’agit d’un élément fondamental de notre avenir économique.»

Elle a ajouté que le gouvernement avait consenti 200 millions de dollars pour la mise en œuvre du rapport à partir de septembre 2010 et 300 millions de dollars pour l’année suivante. «Il faudra peut-être plus de trois ans, mais il s’agit là d’un programme portant sur tout le système, a-t-elle expliqué. Il nous faut arriver à la meilleure solution possible pour l’Ontario.»

Mme Wynne a aussi dit qu’elle aimait travailler avec l’Ordre et son conseil.

«L’une des choses les plus importantes que nous avons faites au gouvernement, c’est de rebâtir notre partenariat naturel avec les enseignantes et enseignants. Voilà un aspect que je veux entretenir et renforcer davantage. Nous ne sommes pas toujours d’accord; nous le savons. Mais nous avons été capables de parler des problèmes lorsqu’ils se sont présentés parce que nous visons le même objectif.»

Elle a fait l’éloge de l’Ordre pour son travail sur les pratiques d’inscription équitables afin que les personnes formées à l’étranger soient traitées de façon juste quand elles font leur demande pour obtenir l’autorisation d’enseigner en Ontario. Elle a en outre félicité l’Ordre pour ses démarches en vue d’améliorer la mobilité de la main-d’œuvre et les règlements sur les qualifications pour enseigner.

«Certains des changements que vous avez recommandés nous aideront à respecter l’Accord sur le commerce intérieur. Il s’agit là d’un travail très utile, et je vous en remercie», a-t-elle ajouté.

Mme Wynne a reconnu que le personnel enseignant des différentes régions canadiennes ne jouit pas du même degré de préparation à l’exercice de leur profession, mais que son gouvernement abordait la question du point de vue du public pour qui pouvoir enseigner dans une autre province où on a été formé, sans avoir besoin de formation supplémentaire, est une question de «bon sens».

«Il faut en venir à accepter les pédagogues d’autres provinces sans la nécessité de leur faire suivre des cours supplémentaires», a-t-elle précisé.

La ministre a dit apprécier la manière dont le personnel de l’Ordre travaille avec son Ministère afin de bien cerner les problèmes. Elle a terminé en disant : «Nous allons continuer de collaborer pour trouver des réponses aux questions qu’il nous reste à aborder».

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