(assurer la securite des eleves, articles de fond, de tracy huffman)

Articles de fond

Assurer la sécurité des élèves

Un élève de 1re année se bat avec un autre élève et commence à l’étouffer. Les portes d’une école sont verrouillées en raison d’activités policières dehors. Un bec Bunsen défectueux fait des étincelles dans un laboratoire.

Les enseignantes et enseignants agréés de l’Ontario doivent faire face à des situations potentiellement dangereuses, mais ils se sentent bien préparés à affronter efficacement les dangers qui menacent la sécurité des élèves.

Selon notre sondage de 2012 auprès des membres, environ 9 enseignants sur 10 se sont occupés d’élèves gravement blessés, par exemple ayant une fracture ou une commotion cérébrale, et 71 % se considèrent préparés à faire face à une situation qui menace la sécurité des élèves.

Les enseignantes et enseignants ont raconté comment ils ont évité certains dangers, par exemple une classe surchauffée, un gymnase inondé et, grâce à la mise en garde d’un parent, les activités d’un gang, en adoptant des mesures proactives pour réduire les risques.

«Les résultats du sondage de cette année démontrent l’engagement de nos membres pour la sécurité des élèves dont ils sont responsables, explique le registraire de l’Ordre, Michael Salvatori, EAO. Ils mettent également en évidence notre passion pour l’apprentissage continu. Nous savons que nos membres apprécient la vaste gamme de cours menant à une qualification additionnelle qui leur sont offerts, et les données révèlent que les enseignantes et enseignants prisent toutes sortes d’activités de perfectionnement professionnel, y compris au sein de l’école et du conseil scolaire.»

Méthode : Pour parler profession a invité 17 000 membres sélectionnés au hasard à participer au sondage de 2012. Au total, 1 934 personnes y ont répondu. Les services du cabinet de recherche indépendant The Listening Post, lequel se spécialise dans les relations entre membres, employés et parties prenantes, ont été retenus pour la conception du questionnaire et l’analyse des résultats. Par souci de brièveté, les résultats ne représentent que ceux des personnes qui ont répondu autre chose que «ne sait pas». La formulation et l’ordre des questions peuvent avoir été modifiés. Pour des résultats plus complets, consultez oeeo.ca.

Sécurité des élèves Les blessures sont inévitables dans la profession enseignante. Ainsi, 86 % des répondants affirment avoir refusé d’entreprendre une activité en classe, tandis que 84 % affirment avoir mis fin à une activité en classe, car ils sentaient qu’elle représentait un risque pour la sécurité des élèves.

septembre répondants sur 10 affirment qu’ils se sentent préparés à faire face à une situation qui peut menacer la sécurité des élèves. L’analyse des données suggère que les enseignants qui ont suivi une formation financée par leur employeur sur la sécurité des élèves au cours de la dernière année se sentent mieux préparés à faire face à des problèmes de sécurité. Les enseignants qui n’ont jamais suivi une formation financée par leur employeur sont plus susceptibles de se sentir mal préparés (44 %), comparativement aux enseignants qui affirment se sentir préparés (27 %).

Plus du tiers des enseignants affirment avoir suivi une formation sur la sécurité des élèves financée par leur employeur au cours des 12 derniers mois. Parmi ceux qui en ont suivi une, la majorité d’entre eux (69 %) jugent que cette formation était bonne.

Lorsqu’ils demandent des conseils sur la sécurité des élèves, les enseignantes et enseignants se tournent vers leurs collègues (60 %) et les administrateurs scolaires (45 %). Peu d’enseignants (14 %) affirment n’avoir jamais cherché à obtenir des conseils. Les recherches en ligne (29 %), les chefs de section (25 %) et les experts de la communauté (20 %) constituent d’autres sources de renseignements sur la sécurité des élèves.

Toutefois, les nouveaux enseignants considèrent avoir été mieux préparés que les enseignants expérimentés. Vingt-septembre pour cent des nouveaux enseignants disent avoir été bien préparés durant leur programme de formation à évaluer et à gérer les risques, compa-rativement à 17 % des enseignants expérimentés.

Cette sensibilisation se reflète égale-ment dans le contenu détaillé maintenant incorporé à chaque cours menant à une qualification additionnelle (QA) que l’Ordre agrée. De l’utilisation de ciseaux au jardin d’enfants au maniement d’équipement industriel en éducation technologique en passant par le harcèlement en salle de classe, les membres de l’Ordre suivant actuellement des cours menant à une QA étudient des éléments pertinents à un milieu d’apprentissage sécuritaire.

De plus, l’Ordre est en train d’élaborer une recommandation professionnelle sur l’apprentissage en milieu sécuritaire, laquelle sera plus tard soumise à l’examen par le conseil.

Un amour de l’apprentissage Les pédagogues aiment enseigner, mais ils aiment également apprendre. Ils participent à une gamme d’activités de perfectionnement professionnel et consacrent en moyenne 101 minutes par semaine (175 heures au cours des deux dernières années) à l’apprentissage de notions dans d’autres matières que celles qu’ils enseignent.

Nouveaux enseignants et enseignants expérimentés concernant la préparation à évaluer et à gérer les risques qui pourraient menacer la sécurité des élèves

Tous Nouveaux Expérimentés
Mauvaise préparation 80 73 83
Bonne préparation 20 27 17

Quand avez-vous, pour la dernière fois, reçu une formation financée par votre employeur sur la sécurité des élèves?

All Feel Prepared Feel Unprepared
Au cours de la dernière année 34 39 22
Au cours des trois dernières années 22 23 21
Au cours des dix dernières années 12 13 13
Jamais 32 37 44
Ne sait pas, n’a pas répondu ou a refusé de répondre (retiré des calculs) 15 15 15

Comment les membres augmentent-ils leurs connaissances professionnelles?

La lecture d’ouvrages professionnels, les réunions de personnel, la participation à des communautés d’apprentissage professionnel, les recherches indépendantes, le questionnement professionnel et le perfectionnement professionnel à l’échelle de l’école et du conseil scolaire figurent parmi les principaux moyens d’accroître leurs connaissances.

Pourquoi les enseignants consacrent-ils autant de temps au perfectionnement professionnel?

La réponse la plus fréquente : les élèves.

Deux tiers des enseignants appren-nent des notions dans d’autres matières afin de répondre aux besoins d’un élève, mais aussi par intérêt professionnel (65 %) et par intérêt personnel (53 %). À l’instar des autres parents, 49 % des enseignants affirment avoir appris des notions dans d’autres matières pour aider leur enfant.

Les nouveaux enseignants et les ensei-gnants expérimentés partagent des motivations communes quant à l’appren-tissage, à quelques exceptions près :

En tant qu’étudiants à vie, les membres de l’Ordre investissent également dans le perfectionnement professionnel des étudiants et des enseignants en début de carrière. Plus du tiers des répondants (36 %) affirment qu’ils participent activement à des activités de mentorat et 34 % fournissent du matériel de perfectionnement professionnel à leurs collègues.

«Notre sondage annuel révèle des données importantes qui nous permettent de conseiller nos membres et d’élaborer et de soutenir des activités de perfectionnement professionnel, explique M. Salvatori. Nous apprécions la rétroaction continue de nos membres, laquelle nous permet d’améliorer notre travail dans l’intérêt du public.» •

Trouver une enseignante ou un enseignant

Les membres connaissent bien la section Trouver un membre, le tableau public de l’Ordre, et ils l’ont utilisé en moyenne 5,4 fois au cours des trois dernières années. Bien que plus des trois quarts des répondants connaissent le site, peu d’entre eux (16 %) en parlent aux parents.

Cyberbulletin de l’Ordre à l’intention des membres Le cyberbulletin mensuel de l’Ordre à l’intention des membres, Des nouvelles de l’Ordre, est une ressource utile selon 54 % des répondants. Les membres abonnés au cyberbulletin ont répondu qu’ils ont cliqué sur des liens, discuté du contenu avec leurs collègues et passé le cyberbulletin à d’autres personnes.

Médias sociaux Les pédagogues de l’Ontario ne se tournent pas vers Twitter pour obtenir de l’information. Seulement 22 % des répondants possèdent un compte Twitter. Une proportion encore plus faible (10 %) y affiche du contenu. Au total, seulement 10 % des répondants affirment être intéressés à recevoir des nouvelles de l’Ordre par l’intermédiaire de Twitter.

Les membres sont un peu plus intéressés à recevoir des informations de l’Ordre par Facebook, mais la majorité d’entre eux (61 %) affirment qu’il n’est pas important que l’Ordre communique avec eux par Facebook.

Bibliothèque Margaret-Wilson Les membres sont plus susceptibles d’utiliser la bibliothèque Margaret-Wilson de l’Ordre pour trouver des ressources sur des matières en particulier, par exemple les mathématiques, les sciences ou l’art dramatique. Plus de la moitié des répondants affirment que c’est leur principale raison d’utiliser la bibliothèque.

Pour les nouveaux enseignants, les ressources destinées aux nouveaux enseignants et les ressources sur la gestion de classe sont de bonnes raisons d’utiliser la bibliothèque, tandis que les enseignants expérimentés classent l’évaluation des élèves et le développement du curriculum comme deuxième et troisième raisons d’utiliser la bibliothèque.

Seulement 13 % des répondants affirment avoir demandé une livraison de livres de la bibliothèque, mais 12 % de tous les répondants affirment qu’ils utiliseraient ce service à nouveau. Quatre-vingt-cinq pour cent des répondants affirment ne pas connaître les services de la bibliothèque.

Pour consulter l’intégralité du rapport, visitez oeeo.ca.

Avez-vous souvent... 1 = Jamais; 5 = Souvent

1 2 3 4 5
dû vous occuper d’une blessure grave, comme une fracture ou une commotion cérébrale, subie par l’un des élèves qui vous étaient confiés? 2% 4% 8% 22% 56%
refusé de permettre ou d’entreprendre une activité de classe ou avec des élèves, car vous sentiez qu’elle représentait un risque pour la sécurité des élèves? 3% 5% 11% 26% 56%
éliminé une pratique en classe ou une activité avec des élèves, car vous sentiez qu’elle représentait un risque pour la sécurité des élèves? 4% 6% 13% 30% 48%
modifié une pratique en classe ou une activité avec des élèves, car vous sentiez qu’elle représentait un risque pour la sécurité des élèves? 7% 10% 18% 33% 32%