|
Bourse Joseph W. AtkinsonMise à jour sur Megan Hamilton Clifford![]() C’est cette année que Megan Hamilton Clifford s’est rendu compte qu’elle avait eu raison de choisir l’enseignement. Sa carrière est maintenant une de ses passions, au même titre que l’environnement et la nature. «J’aimais me lever le matin et me rendre au travail», déclare Megan. Âgée de 26 ans, elle est la récipiendaire de la Bourse d’excellence en formation à l’enseignement Joseph W. Atkinson de l’an dernier. «J’aimais vraiment être à l’école. Je m’y engageais entièrement. J’aimais mes élèves; ils étaient fantastiques, intéressants et pleins d’énergie. Et ça m’a frappée : j’adore mon travail!» Après avoir obtenu son B. Éd. de l’Université Lakehead en avril 2008 et jusqu’à la fin de l’année scolaire, elle a été tutrice en littératie à Kingston, pour le Limestone District School Board. Elle a travaillé au Queen Elizabeth Collegiate and Vocational Institute, une école secondaire située dans une région où les élèves connaissent des difficultés en littératie. Elle a ainsi œuvré auprès d’élèves de 9e et de 10e année, dont huit jeunes filles «à risque» d’un programme spécial intitulé Crossroads. Elle en parle comme d’une expérience extraordinaire. «Queen Elizabeth est une école très stimulante, dit-elle. Plutôt que de caser les élèves dans le système, on l’adapte à leurs besoins. J’ai eu l’occasion unique de participer à des programmes destinés aux jeunes mères, aux élèves présentant des troubles de comportement et aux élèves qui ont besoin d’un peu plus de soutien et d’attention. «L’école offrait une multitude de cours pratiques et trois garderies gratuites pour que les jeunes mères puissent continuer leur éducation, précise-t-elle. Être mère à l’adolescence est très difficile. Grâce à ce programme, les enfants de ces élèves sont sur place.» Pendant une session d’été, Megan a travaillé au sein d’un autre programme financé par le conseil scolaire : Outreach. Les élèves qui entament leur 9e ou 10e année y apprennent des pratiques de camping écologique pendant une semaine, puis passent neuf jours dans le parc Algonquin où ils font du canot et du portage de façon intensive. Elle était responsable de sept élèves. «C’était vraiment beau et le groupe que j’animais était fantastique, enthousiaste et amusant, dit-elle. Ce fut mémorable.» L’été a également permis à Megan de passer du temps en famille, à Kingston, de se rapprocher de la nature et de faire du camping dans la forêt. Pour elle, ce temps en famille était précieux car, en août, elle partait vivre à trois heures de route de Kingston, soit de l’autre côté de la frontière, à Ithaca (NY). Elle s’y est installée avec son compagnon, Ben Dalziel, qui prépare son doctorat. Megan envisage diverses possibilités alors qu’elle poursuit sa carrière aux États-Unis. Elle prévoit faire du bénévolat et de la suppléance dans une école secondaire alternative de la région en attendant de recevoir son autorisation d’enseigner de l’État de New York. Elle veut aussi créer des cours de plein air pour les élèves du secondaire, qui porteront principalement sur les sciences, la durabilité écologique, et peut-être les sciences sociales. Megan attend maintenant son visa. Une fois qu’elle aura l’autorisation de travailler, elle pourra faire jusqu’à 40 jours de suppléance par année scolaire sans avoir d’autorisation d’enseigner. D’ici là, elle centrera ses efforts sur le bénévolat et la création de cours. Megan remercie encore une fois l’Ordre de l’avoir choisie pour recevoir la Bourse Joseph W. Atkinson. Elle se dit très heureuse d’avoir reçu cet honneur. Ce moment demeure pour elle un point tournant de sa vie. |