Réunion annuelle des membres

Cette section donne des renseignements sur les questions législatives et réglementaires qui touchent les membres de la profession. Vous y trouverez notamment les dernières nouvelles concernant l’agrément des programmes de formation, les exigences en matière de certification et de qualification, ainsi que les résolutions du conseil et les mesures disciplinaires.

réunion annuelle des membres
Raj Anand

Raj Anand é tait le conférencier principal à la réunion annuelle des membres.

DE NOUVEAUX DÉFIS

«Toutes les professions de l’Ontario, comme ailleurs au pays et dans le monde, doivent gagner la confiance du public en leur capacité de s’autoréglementer», a déclaré Raj Anand, ancien commissaire en chef de la Commission ontarienne des droits de la personne, dans l’allocution qu’il a prononcée à la réunion annuelle des membres de l’Ordre sur la responsabilité, la transparence et l’éthique professionnelle, le 6 juin dernier. Il a ajouté :
«La profession enseignante doit en quelque sorte marcher sur une corde raide, notamment en raison de la situation particulière de ses membres comparativement à celle d’autres professionnels.

«Même si les enseignantes et enseignants ne sont pas les seuls professionnels en Ontario dont le gagne-pain est étroitement lié aux compressions des dépenses et aux mesures de budgétisation de l’État (leur bien-être économique dépend surtout de l’argent des contribuables), ils sont certainement parmi les plus visibles sur la scène publique. Par ailleurs, leur taux de syndicalisation élevé et le recours à un système de négociation de leurs conventions collectives qui se fait autour d’une table de discussion ne font que mettre davantage en relief leurs revendications économiques.»

Avocat, arbitre et médiateur au sein du cabinet WeirFoulds s.r.l., M. Anand est également membre du conseil d’administration du Barreau du Haut-Canada. Il exerce dans divers domaines, dont le droit administratif et du travail, les droits de la personne, le droit constitutionnel, les contentieux civils, la négligence professionnelle et la discipline.

Cela dit, il s’est toujours senti à l’aise parmi les membres de la profession enseignante. Il fait lui-même partie d’une famille d’enseignants. Il a d’ailleurs récemment donné un cours sur la déontologie et sur le professionnalisme juridique à titre de professeur invité à l’Osgoode Hall Law School. «La profession juridique, comme la profession enseignante, doit faire face aux changements incessants des attentes des organismes de réglementation», a-t-il dit. Il a aussi fait remarquer que l’émergence d’une culture d’accès à l’information a changé les attentes par rapport aux renseignements sur la profession auxquels le public peut ou devrait avoir accès.

Les professions qui s’autoréglementent doivent résoudre l’éternel dilemme de savoir comment servir l’intérêt du public, alors que la notion même de «l’intérêt du public» est malléable et contestée.

Or, selon M. Anand, en ce qui concerne la réglementation professionnelle, dans le cas de l’enseignement notamment, «la principale difficulté vient du fait qu’il faut composer avec une multitude d’intervenants – l’État, les parents, les élèves, les enseignants, les syndicats d’enseignants, les administrateurs, l’organisme de réglementation, les contribuables, le milieu des affaires, d’autres professions, d’autres employés, d’autres syndicats, le secteur de l’éducation postsecondaire, etc. – qui ont tous leurs propres intérêts et leur conception de ce qu’est l’intérêt du public».

Lors de l’Assemblée annuelle des membres, la présidente du conseil, Liz Papadopoulos, EAO, a fait le compte rendu des activités de l’année, et le registraire, Michael Salvatori, EAO, a parlé des initiatives que l’Ordre a mises en œuvre en 2012-2013.